L'invitation au Cinémiam du samedi 26 août avait été lancée à La Bastide Sérou .
Initialement prévue en plein air dans le jardin public , la météo nous contraint à nous installer sous la Halle du XIX siècle .
Experts en récup , la dynamique équipe du Collectif s'attela à l'installation de l'écran ( bambou , drap , ficelle et bois d'arbre... ).
L 'indispensable rétro projecteur étant fourni par la mairie et les chaises et tables par la paroisse .
Il ne restait plus qu'à passer à la partie " miam " du programme . Et là , force est de constater que tant en matière solide que liquide chacun-e s'était surpassé . ( du beau , du bon du beau nez )..
La nuit s'étant installée entre 2 coups de fourchette et différents crus d'Occitanie et autre bières locales , il fallait passer au moment tant attendu de la soirée : l'élection .
" Quelle allait être la destination mystère ? ".
3 Nominés .
Moro no Brasil . La diversité des univers musicaux du Brésil vue par le finlandais Mika Kaurismaki.
Flamenco , Flamenco réalisé par Carlos Saura 15 ans après son premier opus.
. Gypsy caravan de Jasmine Dellal qui filme la diversité de la musique gitane en tournée aux Etats Unis..
Le traditionnel vote à main levé ayant été remplacé par une salle d'embarquement pour les 3 destinations , une importante majorité se dirigea vers le panneau " Tsiganie ".
Le départ pour un formidable voyage ou l'humanité d'un peuple faisait face joyeusement à tous les clichés qui l'accompagne.. Un peuple , les Rroms qu'aucun pays ne reconnait , qui a été l'objet d'un holocauste et qui sans doute un des rares à pouvoir se féliciter de n'avoir jamais " fait " la guerre .
Après un vol joyeux et coloré de 2 heures , il fallait atterrir à La Bastide de Sérou où la température extérieure avoisinait les 15 degrés .
Le temps de ranger le matos , c'est accompagné par une pluie fine que chacun put rejoindre sa roulotte. avec à l'esprit cette devise du peuple gitan : " ce n'est la destination mais la route qui compte ".
Bien venu de faire ce voyage en musique, accompagné par une complicité simple, sans détour de la part d'un public qui bien qu'inondé de vie nocturne et locale et pluvieuse se comporte avec confiance afin que puisse se poursuivre des initiatives futures . Merci du retour .
RépondreSupprimerJ;ai bien aimé le film Tsiganie ; voyage formibable travse les musiqes ROM et le danse Indien... MdN
RépondreSupprimerTouchante caravane, qui nous rappelle l'importance d'avoir des racines, et de porter des traditions.
RépondreSupprimerProlétariat mondialisé, également promené au gré de nos boulots, on a souvent perdu cet ancrage, confortés par le cours mondial de la modernité dans l'idée que tout ça, c'est nul, dépassé, ringard.
Quelle arnaque.
Que vivent les enfants du vent, qu'ils roulent toujours sans limite.