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mercredi 28 septembre 2022

Yaka traverser la rue ! Acte 1


Suivant les préceptes édictés par notre Méprisant de la République , des Bastidien-nes franchissent le Rubicon de l’entreprenariat.

Pour les rencontrer , il suffit de traverser la rue.   

Version non expurgée de l'article paru le 20 septembre dans le quotidien La Dépêche du Midi ( édition Ariège )


 

« Ferme là et produits d’ici « depuis peu une banderole attire les regards en bordure de la D 117 à l’entrée de La Bastide de Sérou à deux pas de l’Office du Tourisme.

Pour en savoir plus , il suffit de pousser la porte.

Sébastien m’accueille avec un large sourire et nous nous installons à l’ombre dans son petit magasin-entrepôt .

Sébastien , pourquoi ce nom de « Ferme là et produits d’ici ? «

Nous avons fait l’acquisition de cette maison et du terrain  en 2019 . Dès le premier regard nous avons su que notre ferme serait « LA « , que le jardin deviendrait potager , que le garage serait notre future lieu de vente et la cabane de jardin le futur poulailler. 

Qu’elle était à ce stade votre parcours professionnel ?

J’ai exercé pendant 18 ans le métier  d’imprimeur numérique à Toulouse avant de décider de me reconvertir .

Vient le moment de la visite guidée.

Tout un petit monde s’active dans le jardin. Des poules soyeuses et visiblement joyeuses , canards dans la mare , sans oublier les  cailles aux oeufs délicieux.

Un cheval pâture dans le terrain jouxtant le potager avec pour mission de produire l’engrais naturel.

De quelle surface disposes tu ?

A terme j’exploiterai 1000 m2 sur le terrain d’un hectare.

Cette surface réduite me permet de cultiver sans mécanisation selon une méthode remontant à l’antiquité et qui a été mise à mal après la seconde guerre mondiale avec la généralisation de l’agriculture intensive : « l’agroforesterie «.

C’est à dire l’association arbres et agriculture qui présente des avantages considérables, notamment dans le domaine de la protection des sols , vitale en ces temps de bouleversement climatique .

Une méthode en « 3D « qui permet d’associer sous un arbre une plantation haute ( tomates ou autre ) et une plantation basse ( salade...).

Comment se forme t’on au maraîchage ?

L’autoformation est la règle et on apprend toute sa vie au fil des échecs , des rencontres et des remises en question permanentes.

L’important est de ne pas avoir de regrets en sachant que le risque est limité du fait de l’absence de mécanisation qui rime souvent avec crédits. En outre il est important de conserver son indépendance et je ne sollicite aucune aide financière .

Comment commercialises tu tes produits ?

J’ai fait le choix de m’installer « en ville « et ce sont les clients qui viennent à moi . Je ne suis pas présent sur les marchés qui sont chronophages et qui augmentent les coûts de production .

Enfin nous développons avec mon épouse , qui allie des compétences en matière de santé et une inventivité naturelle, une activité de conserves de légumes en lacto-fermentation que nous commercialisations dans notre magasin.

Comment te rencontrer ?

Chaque jour au jardin , les horaires variant au rythme des saisons . La porte est ouverte.





dimanche 25 septembre 2022

lundi 19 septembre 2022

The place to beer !

 

Une bonne raison parmi d'autres de s'y rendre ...

 


Puisqu'on vous dit que la bière est bonne pour la santé...



jeudi 15 septembre 2022

La Bastide-de-Sérou. Première du collectif  "Côté jardin"

Article La Dépêche du Midi du 26 août 2022

     
Demain, à partir de 19 heures, aura lieu le premier événement à l’initiative de " Côté jardin ". Rencontre avec l’un des acteurs de ce collectif.

Comment est né "Côté jardin " ?

 
Comme souvent, c’est une rencontre fortuite qui en est à l’origine : une discussion à la sortie d’un immeuble situé près de la Halle.

 Il n’était pas encore question de collectif mais de l’idée de créer une animation ponctuelle, à l’attention des habitants du quartier, dans le jardin public situé dans la cour de l’immeuble dont l’existence était ignorée de nombre des habitants de la commune.


Le jardin étant situé à l’arrière de la médiathèque qui jouxte l’habitation à loyer modéré, l’idée de "jardin public, culture publique" aboutit à celle d’une projection en plein air dont le slogan serait "sortez prendre l’art".


Après avoir pris soin de consulter les habitants afin de savoir s’ils n’y voyaient pas d’inconvénient ?

La réponse fut unanime : "Non, bien sûr."


Quel sera le programme de cette première ?


Comme nous souhaitons que cet événement soit placé sous le signe de la convivialité, le rendez vous est fixé à 19 heures pour un repas partagé type auberge espagnole, en attendant l’arrivée de la nuit.


Ensuite, vers 21 heures, projection gratuite d’un film "surprise" mystérieux car nous savons
seulement qu’il est "de santé publique et antidépresseur" et qu’il prend "les choses comme elles
viennent et  les gens comme ils sont", ce qui pourrait devenir la devise du collectif.


Comment s’est organisée cette projection ?

Une fois le film choisi de manière à garder le mystère, nous avons informé notre maire de cette initiative.

 Spontanément, il a proposé de mettre à disposition tables, chaises et vidéoprojecteur.

 Puis ce fut la conception de l’affiche destinée à informer la population du quartier.


À l’occasion d’un test technique, il ne restait plus qu’à construire un écran. 

C’est à cette occasion que le mot collectif prit tout son sens puisque le groupe s’étoffa au fil de la soirée et que les matériaux de récupération furent agencés dans la nuit au terme d’une séance de remue-méninges.


D’autres projets pour l’avenir ?
 

Si la météo est clémente et le sourire au rendez-vous : fêter le succès et pourquoi pas envisager l’acte 2.
 



La mélancolie même ...

 Ce soir les glaces de la salle de danse d'Eleonora ne reflètent pas les petits rats ariégeois ( non il ne s'agit pas de desmans..) ...

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