Ce soir les glaces de la salle de danse d'Eleonora ne reflètent pas les petits rats ariégeois ( non il ne s'agit pas de desmans..) mais un poly-instrumentiste argentin talentueux ( piano,guitare,bandonéon ) Fernando Maguna et une chanteuse de tango dont l'état civil : Isabelle " Castafière "Ottria laisse un doute sur ses origines ariégeoises mais invite au voyage au delà des frontières ...
Un voyage en musique au cours duquel ces deux artistes ( à découvrir sans tarder) nous embarquent cap sur Gottingen et Buenos Aires à la rencontre de deux univers musicaux si différents en apparence, et pourtant...
Les chansons de Barbara et les tangos d'un natif de Toulouse : Charles Romuald Gardès alias "Zorzal" plus connu en Argentine et dans le monde entier sous le nom de Carlos Gardel racontent avec poésie les mêmes histoires, celles de nos états d'âme, par delà les frontières. !
Mais écoutez plutôt cette formidable aventure...
Voyage qui se poursuit dans une auberge " espagnole" dans le jardin d'Eleonora ( mille merci ) où je décide de célébrer le mariage de la bière ariégeoise du refuge d'en Beys ( la presque méritée...) et un délicieux vin italien ( merci encore Eleonora...) la tête encore pleine des soupirs du bandonéon de Fernando et du supplément d'âme tinté de " melancolia " du chant d'Isabelle .
Une fois de plus 2 univers se rencontrent.
Si la destination vous interpelle c'est simple :
Voyage d'une durée d'une durée 1h15... hors étapes imprévues-
Un véritable coup de cœur. ! mais si vous êtres amateurs de rire gras de certaines productions françaises ( des noms ? ) passez votre chemin.
Dès les premières images on sait que le plaisir sera au rendez vous .Abel et Gordon cultivent l’étrange autant que le burlesque, multipliant les hommages
aux grandes comédies du cinéma muet et les références à l’humour
clownesque, L'étoile filante étonne et détone.
Un cocktail de Chaplin , de Fred Tati et Ginger Keaton assaisonné de Gustave Kervern et Benoit Delépine.
Le couple Abel-Gordon parvient à faire naître de la poésie derrière son masque de clown.
Issu de la deuxième génération de hip-hop, Amala Dianor est allé à la rencontre des nouveaux courants de danse underground qui émergent partout dans le monde , notamment sous l'influence des réseaux sociaux. Il réunit une dizaine" de danseurs de tous horizons , figures de proue de mouvements innovants, pour créer un spectacle festif, à l'image d'une jeunesse en pleine ébullition.
Le tout avec le compositeur Awir Léon qui compose en direct et en interaction avec les danseur-euses.
Aux pays du Sud, nous demandons qu’ils se privent du charbon. Qu’ils
ne forent pas leurs sous-sols. Qu’ils ne coupent pas leurs forêts. Bref,
tout ce que nous avons fait, durant un siècle et demi, nous voulons
l’empêcher pour les autres. Pour une bonne raison : au nom de la planète
à sauver. Et en échange, nous avons promis quoi pour les aider ? 0,7%.
0,7% de notre revenu national.
Nous avons promis ça en 1973, et cinquante ans plus tard, nous n’y
sommes toujours pas. Le président Macron a promis ça, à nouveau, pour
2025, mais finalement non, ce sera 2030, ou plus tard, autant dire
jamais. Alors oui, d’urgence, nous devons rejoindre le cercle très fermé
des pays qui respectent leur engagement : Luxembourg, Suède, Norvège,
Allemagne, Danemark. C’est la première chose.
La deuxième chose, maintenant.
Ces aides au développement ne devraient pas être un caprice, une
chose qu’on donne et qu’on reprend, comme pour punir un enfant. Au Mali,
au Niger, au Burkina-Faso, les dirigeants ont rejeté nos diplomates,
notre armée. Nous avons échoué à transformer une bataille commune, la
lutte contre le djihadisme, en influence politique. Et même pire : la
France s’est fait haïr.
Comment agir, alors ? Vexé, le président Macron a décidé de couper
nos aides au développement. C’est une erreur, cette saute d’humeur.
Pourquoi ? Parce que ces aides ne sont pas destinées aux
gouvernements, aux juntes au pouvoir. Non, ces fonds vont aux
populations. Ce sont des familles, des femmes, des enfants que l’on
punit, pas les dirigeants. Ce sont des accès à l’eau potable qui ne
seront pas construits. Ce sont des coopératives, de mangues, d’amandes,
de karité, à l’arrêt. Ce sont des micro-crédits bloqués. Ce sont des
milliers, des centaines de milliers de personnes, qui avaient un projet,
et dont l’avenir s’assombrit. Ce sont des régions, déjà instables, que
l’on déstabilise encore.
Croit-on vraiment que, avec ces pays, l’on va renouer une coopération ainsi ? Avec ces changements, ces revirements ?
Troisième chose, enfin : ces fonds ne font pas une politique, ne
remplacent pas la politique. Pour la Palestine, la France délivre chaque
année une aide de 95 millions d’euros. Et nous œuvrons aujourd’hui, en
plein conflit, pour des secours humanitaires.
Mais à quoi bon ?
A quoi bon quand ces territoires sont chaque jour bombardés ? A quoi bon quand plus de vingt mille Gazaouis sont tués ? A quoi bon quand 3% sont blessés, quand la moitié ont leur maison détruite, quand 85 % sont déplacés, hors de leur domicile ? A quoi bon quand se répandent la faim et les maladies ? A
quoi bon quand le gouvernement israélien mène une nouvelle guerre
sainte, une guerre fanatique, « les fils de la lumière contre les fils
de l’ombre » selon les termes de Netanyahu ? A quoi bon quand des
ministres d’extrême droite, à Tel-Aviv, dévoilent leur objectif :
chasser les Palestiniens de leurs terres, qu’ils se réfugient au Rwanda,
au Congo, au Tchad ? A quoi bon quand, pour ne pas dévoiler les
horreurs, pour ne pas rendre humains les humains, les journalistes sont
interdits à Gaza ? A quoi bon quand les derniers reporters sur place
sont, eux, ciblés par les frappes israéliennes, oui, ciblés, abattus, 79
reporters en tout, 79 tués ?
A quoi bon verser notre obole si, devant ce massacre, la France demeure muette, ou aphone ?
A quoi bon si nous traitons encore les bourreaux en alliés, en alliés
gênants, en alliés encombrants, mais en alliés tout de même ? A quoi bon si nous nous taisons, si nous regardons ailleurs ?
Pourtant, si la France voulait, la France pourrait. Elle ne pourrait
pas tout, elle ne pourrait aucun miracle, mais elle pourrait un peu.
La France, membre du Conseil de sécurité des Nations unies, pourrait
porter une résolution en son nom, pour un cessez-le-feu immédiat à Gaza,
pour un arrêt des colonies en Cisjordanie.
La France pourrait appuyer les plaintes devant la Cour Pénale
Internationale, contre les cadres du Hamas, oui, mais contre les
dirigeants israéliens aussi, accusés de crimes de guerre.
La France, qui accueille les Jeux Olympique cet été, pourrait
proposer au Comité international des mesures de sanction, de rétorsion :
comme pour les athlètes russes, pas d’hymne pas de drapeau.
La France, membre de l’Union européenne, premier partenaire
commercial d’Israël, la France, avec une coalition, pourrait remettre en
cause l’accord d’association.
La France qui, après les massacres du 7 octobre, a éclairé la tour
Eiffel aux couleurs d’Israël, la France pourrait l’éclairer aux couleurs
de la Palestine, ou au moins aux couleurs des deux pays, les deux
drapeaux, à l’image des deux peuples que nous voulons voir vivre en
paix.
La France doit bouger, pour faire bouger les Etats-Unis, les seuls qui feront bouger Israël.
La France doit bouger pour que le Proche-Orient ne s’embrase pas.
La France doit bouger pour servir de pont, dans sa tradition, avec le Sud.
Cette voix, les millions d’euros ne la remplaceront pas.
Cette voix qui dit : une vie vaut une vie.
Cette voix qui dit : il n’y aura pas de solution militaire au
conflit, il faut cesser les colonies, il faut un Etat palestinien dans
des frontières sûres, reconnues par son voisin.
Cette voix qui dit : la loi, le droit plutôt que la force.
C’est cette voix, haute et forte, de gravité et de fermeté qu’il nous faut retrouver.
Plus déters que minés face aux nouvelles lois fascistes concernant les migrant.e.s , 4 assos ariégeoises de solidarité joignent leurs forces pour vous concocter LA soirée de soutien de ce début d'année!
Ca se passe le vendredi 12 janvier à la salle Jean Nayrou.à La Bastide de Sérou
Programme
18h00 : Ouverture des portes et du bar !
18h30 : Spectacle " Dinons " théâtre d'objets intimistes à partir de 12 ans
19h30 : Festin autour d'un curry métissé ( Végé ou pas ).
20h30 :Tes jambes commencent à bouger malgré toi ? Laisses faire, c'est juste la rumba africaine d'ANGOFRAN qui monte .
21h30 : Tu n'es plus qu'un corps parmi d'autres noyés dans les convulsion sonores ? Tout va bien
OUAT DAFAK ( implosion UK bass musette ) s'occupe de toi.
Prises de parole et table d'info sur l des sans papiers en Ariège.
Soirée organisée par l'Occasion Solidaire , le Hameau Solidaire , le Collectif Montbrun soutiens aux migrants et Solid'Ariège.