Mon camp ? C’est celui des peuples contre tous les tyrans
Non, les assassins, de part et d’autre, ne valent pas mieux les uns que les autres, en tenue kaki ou pas, peu importe.
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Non, les victimes civiles, de part et d’autre, ne valent
pas moins les unes que les autres, quelle que soit leur origine, leur
religion et leur couleur de peau.
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Un enfant est un enfant, de Gaza aux kibboutz voisins et de Marioupol à Khartoum.
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Depuis la nuit des temps, les humains se font la guerre
parce que d’autres les poussent à cela : chefs politiques et religieux,
ces mêmes qui décident de nos vies, qui écrivent les lois et qui nous
divisent avec des frontières et nous poussent à la haine.
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Je n’ai pas plus de respect pour le Hamas que pour
l’extrême-droite au pouvoir en Israël. Tous me donnent pareillement
envie de vomir.
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Ce que je voudrais, c’est que partout, les peuples
renversent les pouvoirs qui les oppriment et apprennent enfin à vivre
ensemble, dans l’entraide, le respect des différences et la liberté que
seule l’émancipation sociale permettra.
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En Palestine, en Israël, en Syrie, en Turquie, en Grèce,
en France, au Soudan, comme partout ailleurs, sous des pluies de bombes
ou dans un pseudo confort qui n’est acquis par certains, en réalité,
qu’au prix de l’exploitation de beaucoup d’autres.
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Stop aux bombardements sur Gaza, stop à la colonisation
en Cisjordanie, stop aux massacres en Israël, stop à toutes les horreurs
qu’on produit et à la haine qu’on distille de part et d’autre, au
Proche-Orient. Cette même haine que d’autres distillent actuellement en
France et qui pourrait un jour conduire à une guerre civile, attisée par
certains médias, si on laisse faire.
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Non, le problème, avant tout, ce sont les tyrans de tous
poils qui prétendent nous diriger et, en l’occurrence, nous dresser les
uns contre les autres. Nos vrais ennemis, ce sont eux, partout où ils
se trouvent.
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Oui, je suis effondré devant l’horreur actuelle en Palestine, jour après jour.
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Oui, je compatis, bien sûr, avec les victimes d’il y a un mois en Israël.
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Mais si vous me demandez un camp, quelle que soit la
région du globe, vous aurez la même réponse : mon camp, c’est celui des
peuples, de tous les peuples, contre tous les tyrans, ivres de pouvoir
et fous de guerre, qui jettent de l’huile sur le feu et qui les poussent
à s’entretuer.
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